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World Affairs Online
Passés coloniaux recomposés: mémoires grises en Europa et en Afrique
In: Politique africaine 102.2006
Penser la prison politique en Afrique
In: Politique africaine, Band 155, Heft 3, S. 25-54
L'association des mots prison et politique en Afrique renvoie souvent à l'image archétypale du prisonnier politique victime de l'arbitraire de régimes postcoloniaux autoritaires. À partir de la réinscription de cette catégorie dans ses temporalités historiques et de l'analyse de ses déclinaisons juridiques, pratiques et imaginaires, cet article propose de réfléchir à la notion de prison politique à travers divers exemples et situations sur le continent pour en élargir la compréhension. En observant ce que la et le politique font à la prison, mais aussi ce que la prison produit de politique derrière ses murs, il s'agit d'explorer le lien intrinsèque entre ces deux termes, dans ses aspects les plus visibles comme dans ses dimensions plus implicites.
Des « boys » aux « travailleurs de maison » au Burundi, ou le politique domestiqué
In: Politique africaine, Band 154, Heft 2, S. 49-73
Les « boys » ( ababoyi ) sont omniprésents dans les foyers urbains du Burundi depuis le début du xx e siècle. Pourtant, la recherche s'intéresse peu à cette catégorie de travailleurs auxquels incombent de multiples tâches ménagères, ailleurs plutôt confiées aux femmes. En proposant une sociohistoire de ces hommes engagés de longue date dans la domesticité, cet article entend les (ré)inscrire dans le champ de l'action et des mobilisations politiques, en montrant qu'ils sont impliqués dans des dispositifs économiques, des relations personnelles et des engagements collectifs qui en font plus que des subordonnés atones. Par-delà les relations de dépendance qui les brident, ils négocient leur émancipation au travers de formes variées d'initiatives.
Penser la prison politique en Afrique
International audience ; L'association des mots prison et politique en Afrique renvoie souvent à l'image archétypale du prisonnier politique victime de l'arbitraire de régimes postcoloniaux autoritaires. À partir de la réinscription de cette catégorie dans ses temporalités historiques et de l'analyse de ses déclinaisons juridiques, pratiques et imaginaires, cet article propose de réfléchir à la notion de prison politique à travers divers exemples et situations sur le continent pour en élargir la compréhension. En observant ce que la et le politique font à la prison, mais aussi ce que la prison produit de politique derrière ses murs, il s'agit d'explorer le lien intrinsèque entre ces deux termes, dans ses aspects les plus visibles comme dans ses dimensions plus implicites.
BASE
"Dans la pierre" : retour d'expériences à Mpimba (Bujumbura, Burundi)
International audience ; « Kabuye » (pseudonyme) a été détenu à cinq reprises entre 1999 et 2011 dans la prison centrale de Mpimba, ainsi que dans un cachot du Service national de renseignement. La prison de Mpimba, construite en 1959 à Bujumbura sous la colonisation belge, avait été prévue pour accueillir 800 détenus. Lorsque Kabuye l'a quittée en 2011, elle en comptait environ 3 500, répartis dans 11 quartiers comprenant quelques cellules individuelles et des dortoirs. Kabuye a été logé la plupart du temps dans les quartiers « VIP » de cette prison : à l'Infirmerie A qui abrite les détenus politiques en vue ou les plus aisés, et à l'Infirmerie B où sont rassemblés des cadres intermédiaires ou des détenus incarcérés pour des délits de corruption ou de droit commun mais qui disposent de moyens financiers. Il a aussi été détenu au quartier Mineur-adulte, parfois appelé Infirmerie C, plus populaire : 156 personnes y étaient enfermées quand il s'y trouvait, alors que, en comparaison, l'Infirmerie A n'en contient jamais plus d'une trentaine. Par curiosité, Kabuye a visité d'autres quartiers comme le quartier Contraint ou le quartier Cellule B, où se trouvent des détenus de « basse condition », ne bénéficiant d'aucun soutien extérieur et se contentant de la ration alimentaire du gouvernement.
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Penser la prison politique en Afrique
International audience ; L'association des mots prison et politique en Afrique renvoie souvent à l'image archétypale du prisonnier politique victime de l'arbitraire de régimes postcoloniaux autoritaires. À partir de la réinscription de cette catégorie dans ses temporalités historiques et de l'analyse de ses déclinaisons juridiques, pratiques et imaginaires, cet article propose de réfléchir à la notion de prison politique à travers divers exemples et situations sur le continent pour en élargir la compréhension. En observant ce que la et le politique font à la prison, mais aussi ce que la prison produit de politique derrière ses murs, il s'agit d'explorer le lien intrinsèque entre ces deux termes, dans ses aspects les plus visibles comme dans ses dimensions plus implicites.
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Penser la prison politique en Afrique
International audience ; L'association des mots prison et politique en Afrique renvoie souvent à l'image archétypale du prisonnier politique victime de l'arbitraire de régimes postcoloniaux autoritaires. À partir de la réinscription de cette catégorie dans ses temporalités historiques et de l'analyse de ses déclinaisons juridiques, pratiques et imaginaires, cet article propose de réfléchir à la notion de prison politique à travers divers exemples et situations sur le continent pour en élargir la compréhension. En observant ce que la et le politique font à la prison, mais aussi ce que la prison produit de politique derrière ses murs, il s'agit d'explorer le lien intrinsèque entre ces deux termes, dans ses aspects les plus visibles comme dans ses dimensions plus implicites.
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"Dans la pierre" : retour d'expériences à Mpimba (Bujumbura, Burundi)
International audience ; « Kabuye » (pseudonyme) a été détenu à cinq reprises entre 1999 et 2011 dans la prison centrale de Mpimba, ainsi que dans un cachot du Service national de renseignement. La prison de Mpimba, construite en 1959 à Bujumbura sous la colonisation belge, avait été prévue pour accueillir 800 détenus. Lorsque Kabuye l'a quittée en 2011, elle en comptait environ 3 500, répartis dans 11 quartiers comprenant quelques cellules individuelles et des dortoirs. Kabuye a été logé la plupart du temps dans les quartiers « VIP » de cette prison : à l'Infirmerie A qui abrite les détenus politiques en vue ou les plus aisés, et à l'Infirmerie B où sont rassemblés des cadres intermédiaires ou des détenus incarcérés pour des délits de corruption ou de droit commun mais qui disposent de moyens financiers. Il a aussi été détenu au quartier Mineur-adulte, parfois appelé Infirmerie C, plus populaire : 156 personnes y étaient enfermées quand il s'y trouvait, alors que, en comparaison, l'Infirmerie A n'en contient jamais plus d'une trentaine. Par curiosité, Kabuye a visité d'autres quartiers comme le quartier Contraint ou le quartier Cellule B, où se trouvent des détenus de « basse condition », ne bénéficiant d'aucun soutien extérieur et se contentant de la ration alimentaire du gouvernement.
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Penser la prison politique en Afrique
International audience ; L'association des mots prison et politique en Afrique renvoie souvent à l'image archétypale du prisonnier politique victime de l'arbitraire de régimes postcoloniaux autoritaires. À partir de la réinscription de cette catégorie dans ses temporalités historiques et de l'analyse de ses déclinaisons juridiques, pratiques et imaginaires, cet article propose de réfléchir à la notion de prison politique à travers divers exemples et situations sur le continent pour en élargir la compréhension. En observant ce que la et le politique font à la prison, mais aussi ce que la prison produit de politique derrière ses murs, il s'agit d'explorer le lien intrinsèque entre ces deux termes, dans ses aspects les plus visibles comme dans ses dimensions plus implicites.
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"Dans la pierre" : retour d'expériences à Mpimba (Bujumbura, Burundi)
International audience ; « Kabuye » (pseudonyme) a été détenu à cinq reprises entre 1999 et 2011 dans la prison centrale de Mpimba, ainsi que dans un cachot du Service national de renseignement. La prison de Mpimba, construite en 1959 à Bujumbura sous la colonisation belge, avait été prévue pour accueillir 800 détenus. Lorsque Kabuye l'a quittée en 2011, elle en comptait environ 3 500, répartis dans 11 quartiers comprenant quelques cellules individuelles et des dortoirs. Kabuye a été logé la plupart du temps dans les quartiers « VIP » de cette prison : à l'Infirmerie A qui abrite les détenus politiques en vue ou les plus aisés, et à l'Infirmerie B où sont rassemblés des cadres intermédiaires ou des détenus incarcérés pour des délits de corruption ou de droit commun mais qui disposent de moyens financiers. Il a aussi été détenu au quartier Mineur-adulte, parfois appelé Infirmerie C, plus populaire : 156 personnes y étaient enfermées quand il s'y trouvait, alors que, en comparaison, l'Infirmerie A n'en contient jamais plus d'une trentaine. Par curiosité, Kabuye a visité d'autres quartiers comme le quartier Contraint ou le quartier Cellule B, où se trouvent des détenus de « basse condition », ne bénéficiant d'aucun soutien extérieur et se contentant de la ration alimentaire du gouvernement.
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"Dans la pierre" : retour d'expériences à Mpimba (Bujumbura, Burundi)
International audience ; « Kabuye » (pseudonyme) a été détenu à cinq reprises entre 1999 et 2011 dans la prison centrale de Mpimba, ainsi que dans un cachot du Service national de renseignement. La prison de Mpimba, construite en 1959 à Bujumbura sous la colonisation belge, avait été prévue pour accueillir 800 détenus. Lorsque Kabuye l'a quittée en 2011, elle en comptait environ 3 500, répartis dans 11 quartiers comprenant quelques cellules individuelles et des dortoirs. Kabuye a été logé la plupart du temps dans les quartiers « VIP » de cette prison : à l'Infirmerie A qui abrite les détenus politiques en vue ou les plus aisés, et à l'Infirmerie B où sont rassemblés des cadres intermédiaires ou des détenus incarcérés pour des délits de corruption ou de droit commun mais qui disposent de moyens financiers. Il a aussi été détenu au quartier Mineur-adulte, parfois appelé Infirmerie C, plus populaire : 156 personnes y étaient enfermées quand il s'y trouvait, alors que, en comparaison, l'Infirmerie A n'en contient jamais plus d'une trentaine. Par curiosité, Kabuye a visité d'autres quartiers comme le quartier Contraint ou le quartier Cellule B, où se trouvent des détenus de « basse condition », ne bénéficiant d'aucun soutien extérieur et se contentant de la ration alimentaire du gouvernement.
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Louis Rwagasore, martyr de l'indépendance burundaise
In: Afrique contemporaine: la revue de l'Afrique et du développement, Band 235, Heft 3, S. 68-69
ISSN: 1782-138X
Louis Rwagasore, martyr de l'indépendance burundaise
In: Afrique contemporaine: la revue de l'Afrique et du développement, Band 235, Heft 3, S. 68-70
ISSN: 0002-0478
Jean-Pierre Chrétien et Jean-François Dupaquier. Burundi 1972. Au bord des génocides. Paris, Karthala, 2007, 496 p
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 64, Heft 4, S. 952-955
ISSN: 1953-8146